Pourquoi les personnes tristes évitent-elles les activités agréables ?

Avez-vous déjà remarqué que lorsque vous vous sentez triste ou abattu, même les activités que vous aimez habituellement semblent peu attrayantes ? C’est exactement ce que l’étude « So Difficult to Smile: Why Unhappy People Avoid Enjoyable Activities », dirigée par Hao Shen, Aparna Labroo et Robert Wyer, cherche à expliquer.

Le rôle de la « globalisation émotionnelle »

Les chercheurs ont découvert que les personnes tristes ont tendance à éviter les activités agréables en raison de la difficulté qu’elles rencontrent à intégrer des émotions positives à leur état d’esprit négatif. Ce phénomène est dû en partie à ce que l’on appelle le « feedback corporel ». Par exemple, les individus tristes ont tendance à froncer les sourcils ou à maintenir une expression neutre, ce qui est en contradiction avec le sourire naturel associé aux activités plaisantes. Cela crée une discordance entre leur état émotionnel et l’activité envisagée, rendant l’idée de s’amuser moins attrayante.

Comment cela se traduit-il ?

Imaginons que vous regardez une publicité pour des vacances à la plage alors que vous vous sentez déprimé. Plutôt que de vous enthousiasmer, vous pourriez trouver que l’idée de vous amuser semble étrange ou inaccessible, simplement parce que votre humeur actuelle ne correspond pas à ce type d’expérience positive. L’étude montre que ce décalage rend les personnes tristes moins susceptibles de s’engager dans des activités qui pourraient pourtant améliorer leur humeur.

Comment surmonter cette difficulté ?

Les chercheurs ont également montré qu’il est possible d’atténuer cet effet. Par exemple, lorsque des personnes tristes sont invitées à se concentrer sur le résultat d’une activité agréable (comme le bien-être ressenti après une promenade), plutôt que sur l’idée de l’activité elle-même, elles deviennent plus enclines à s’y engager. De même, des exercices comme sourire volontairement, même lorsqu’on ne se sent pas bien, peuvent aider à réduire cette résistance à s’amuser.

Conclusion : penser moins, agir plus

En somme, cette étude révèle que les personnes tristes peuvent parfois être bloquées par leurs émotions négatives, ce qui les empêche de profiter d’activités qui pourraient leur faire du bien. Cependant, en réduisant la réflexion préalable sur ces activités et en adoptant une attitude plus proactive, il est possible de contourner ces obstacles et de retrouver le goût du plaisir.

Pour plus de détails sur cette recherche fascinante, vous pouvez explorer l’étude complète et ses découvertes !

Source : https://psycnet.apa.org/record/2020-09223-001

 

Comprendre les hiérarchies de statut : un levier pour mieux performer ?

Avez-vous déjà ressenti que certaines personnes dans votre groupe semblaient toujours savoir exactement où elles se situaient par rapport aux autres ? Cette perception des hiérarchies de statut peut en réalité être un atout majeur dans un environnement de travail. C’est précisément ce que montre l’étude « Knowing Where Others Stand: Accuracy and Performance Effects of Individuals’ Perceived Status Hierarchies » de Siyu Yu et Gavin Kilduff.

Hiérarchies sociales : comprendre qui est qui

L’étude explore un concept fascinant : la capacité des individus à percevoir avec précision les hiérarchies de statut dans un groupe, et comment cette précision peut avoir un impact direct sur leur performance. Imaginez que vous soyez dans une équipe de travail. Ceux qui savent exactement qui a du pouvoir et de l’influence dans ce groupe peuvent mieux naviguer les dynamiques sociales, établir des connexions stratégiques et, en fin de compte, être plus performants.

Un exemple concret

Dans une des expériences de l’étude, des étudiants et des adultes en situation professionnelle étaient invités à évaluer la hiérarchie de leur groupe. Ceux qui percevaient avec justesse les positions de statut avaient tendance à mieux performer dans leurs tâches. Pourquoi ? Parce qu’ils cherchaient plus souvent à se connecter avec des individus de statut supérieur, profitant ainsi de leur réseau pour améliorer leurs résultats.

Cela vous rappelle peut-être cette personne au travail qui semble toujours « bien placée » dans les discussions importantes, et qui obtient des résultats remarquables. Elle a probablement une bonne « acuité de statut » !

Pourquoi cela compte ?

Les implications sont claires : être capable de comprendre qui occupe quelle place dans une hiérarchie peut faire toute la différence entre réussir et stagner. Les chercheurs montrent que cette « acuité de statut » influence directement les comportements de réseautage, permettant aux individus d’accéder à plus de ressources et d’opportunités. Dans un monde où les performances professionnelles sont souvent liées à qui vous connaissez autant qu’à ce que vous savez, cette compétence devient cruciale.

Conclusion

Si vous vous intéressez à la dynamique des groupes et à la manière d’améliorer vos performances personnelles, cette étude offre un aperçu fascinant des mécanismes sociaux souvent invisibles qui influencent notre succès. Pour en savoir plus sur les subtilités de cette recherche et découvrir comment affiner votre propre perception des hiérarchies, n’hésitez pas à lire l’étude complète ! Elle pourrait bien vous aider à mieux naviguer dans vos propres cercles professionnels et à grimper dans la hiérarchie.

https://psycnet.apa.org/record/2019-64861-001

 

L’effet témoin : Comment un simple « merci » peut renforcer les liens sociaux

Imaginez cette situation : au bureau, vous voyez votre collègue féliciter un autre pour avoir corrigé une erreur sur un rapport. « Merci beaucoup d’avoir repéré ces fautes ! » dit-il avec un sourire. Vous n’êtes pas directement concerné par cet échange, mais quelque chose en vous change. Vous ressentez une envie d’aider aussi, de faire preuve de générosité, ou simplement de créer des liens plus forts avec ces collègues.

C’est précisément ce phénomène que l’étude « A New Perspective on the Social Functions of Emotions: Gratitude and the Witnessing Effect » a exploré. Dirigée par Sara Algoe et son équipe, cette recherche révèle l’impact étonnant que la gratitude peut avoir, non seulement entre ceux qui la partagent, mais aussi sur ceux qui en sont témoins.

L’effet témoin : Une révolution dans notre compréhension de la gratitude

L’étude démontre que la gratitude va bien au-delà du simple remerciement entre deux personnes. Elle crée une onde de choc sociale, encourageant même les observateurs passifs à agir de manière plus chaleureuse et généreuse. Ce phénomène est appelé « l’effet témoin » (witnessing effect). En d’autres termes, voir quelqu’un exprimer de la gratitude peut influencer positivement notre propre comportement, même si l’on n’est pas directement impliqué.

Un exemple simple mais puissant

L’une des expériences de l’étude a utilisé un moyen très banal pour tester cette théorie : des documents avec des corrections. Imaginez qu’une note simple comme « Merci d’avoir corrigé ces fautes » soit ajoutée à un rapport entre deux collègues. Les participants à l’étude qui ont vu ces commentaires étaient plus enclins à corriger eux-mêmes d’autres erreurs non demandées, montrant un comportement proactif. Cela prouve que même des remerciements simples peuvent inspirer des actions positives chez ceux qui observent.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Le cœur de ce phénomène réside dans ce que les chercheurs appellent le « langage qui loue l’autre » (other-praising language). En mettant l’accent sur les qualités de la personne remerciée, la gratitude exprime non seulement de la reconnaissance mais renforce également les liens entre les membres d’un groupe. Cela ne concerne pas que les personnes directement impliquées dans l’échange, mais également celles qui en sont témoins. L’étude montre que ces témoins développent un sentiment d’affiliation et un désir de coopération accrue.

Un outil social puissant, même au travail !

Les implications sont vastes, surtout dans un contexte professionnel. Selon les chercheurs, exprimer de la gratitude en public peut améliorer la confiance et la collaboration au sein d’une équipe. Par exemple, si un nouveau membre rejoint une entreprise, exprimer sincèrement de la gratitude à son égard peut améliorer l’intégration de cette personne dans le groupe, rendant les interactions plus fluides et créant une atmosphère de bienveillance. Vous cherchez à améliorer l’ambiance au travail ? Essayez un simple « merci » !

Conclusion : la gratitude, un levier social sous-estimé

L’étude « A New Perspective on the Social Functions of Emotions: Gratitude and the Witnessing Effect » nous offre un aperçu fascinant des pouvoirs sociaux de la gratitude. Il ne s’agit plus seulement de dire « merci » pour être poli, mais de comprendre que ce simple geste peut avoir un impact profond sur l’ensemble des relations sociales autour de vous.

Que vous soyez curieux d’approfondir ces idées pour améliorer vos relations personnelles ou pour rendre votre environnement professionnel plus harmonieux, cette recherche mérite d’être explorée en profondeur. Si vous voulez comprendre pourquoi la gratitude est bien plus qu’un simple mot, lisez l’étude complète et découvrez comment elle peut transformer vos interactions sociales au quotidien​.

Alors, prêt à dire « merci » de manière plus consciente ?

https://psycnet.apa.org/record/2019-46223-001

Évaluer le locus de contrôle

Le concept de locus de contrôle a été développé pour la première fois par Julian Rotter en 1954, et est défini de manière générale comme la mesure dans laquelle les individus croient qu’ils sont capables de contrôler les résultats de leur propre vie. Selon Paquet (2009), le locus de contrôle peut être subdivisé en deux types distincts : le locus de contrôle interne et le locus de contrôle externe. Un locus de contrôle interne est la croyance que les résultats dépendent principalement des actions et des efforts personnels. Dans le cas contraire, un locus de contrôle externe se caractérise par une croyance envers les facteurs et les circonstances externes comme la chance ou la volonté des autres qui contrôlent les résultats.

Quelle incidence en termes de comportements ?

Les études sur le locus de contrôle ont montré que ce concept peut avoir des conséquences significatives sur un large éventail de variables, notamment le bien-être psychologique, la performance académique et les comportements à court terme. Ainsi, les individus qui croient avoir un locus de contrôle interne sont plus susceptibles d’avoir une attitude positive envers leurs activités quotidiennes, de persévérer dans les moments difficiles et de maintenir leurs performances à des niveaux élevés. De même, ceux qui croient disposer d’un locus de contrôle externe sont susceptibles d’avoir une attitude plus négative et de se sentir plus impuissants dans des situations stressantes. Par conséquent, ces personnes peuvent également montrer une plus grande tendance à se laisser aller et à ne pas persister en face des défis. Autrement dit, le concept de locus de contrôle est un outil important à prendre en compte lorsqu’on étudie le comportement humain, car il peut avoir une influence considérable sur la façon dont les gens perçoivent et réagissent aux événements de leur vie. Les chercheurs et les praticiens peuvent utiliser cette information pour aider les gens à améliorer leurs comportements, à mieux s’adapter aux changements et à atteindre de meilleures performances.

Pour l’orientation et le recrutement

Il existe trois différences entre le locus de contrôle et l’attribution.

  1. Le locus de contrôle est considéré comme quelque chose qui se produit avant l’événement, alors que l’attribution se produit après l’événement.
  2. Le locus de contrôle fait référence au fait que le comportement d’une personne est lié ou non à un renforcement, alors que l’attribution définit l’origine du renforcement.
  3. La troisième différence est que le locus de contrôle concerne les renforcements, tandis que l’attribution concerne les comportements de la personne.

Il existe un lien étroit entre la façon dont une personne contrôle sa vie et la façon dont elle envisage son futur emploi. Une étude a révélé que les étudiants qui avaient le sentiment de pouvoir contrôler leur propre vie avaient de meilleurs scores lorsqu’ils pensaient à leur future carrière que les étudiants qui avaient le sentiment de ne pas pouvoir contrôler leur propre vie. Les auteurs notent que les étudiants qui ont le sentiment de contrôler leur vie croient en l’importance de planifier leur future carrière, voient comment leur expérience universitaire peut les aider à obtenir un emploi et sont plus sensibles aux avantages de l’apprentissage.

Ce lien étroit entre la mesure dans laquelle une personne contrôle sa propre vie et la façon dont elle planifie sa future carrière a été confirmé par l’étude de Bernadelli en 2003. Les travaux de Chevrier en 1987 ont également montré que les personnes qui contrôlent leur propre vie ont généralement une connaissance étendue de différentes choses.

Une différence avec le « sentiment d’efficacité personnelle »

Le locus de contrôle est une façon de voir le monde et de se comprendre soi-même. Il aide une personne à savoir ce qu’elle doit faire ensuite, sans dépendre des autres. Le sentiment d’auto-efficacité est similaire, mais différent en ce qu’il se réfère à la capacité d’une personne à accomplir des choses. En ce qui concerne le modèle hiérarchique de la maturité, nous savons que le locus de contrôle est positivement corrélé à l’internalité, mais il est difficile à ce stade de le relier à l’échelle des processus ou de l’auto-représentation.

Conclusion

En conclusion, la compréhension du concept de locus de contrôle est essentielle pour les chercheurs et les praticiens afin d’aider les gens à améliorer leurs comportements, à mieux s’adapter au changement et à obtenir de meilleures performances. Il est également important en termes d’orientation et de recrutement car il peut avoir une influence significative sur la façon dont les gens perçoivent et répondent aux événements de leur vie. En outre, il existe des différences entre le locus de contrôle et l’attribution qui doivent être prises en compte lors de l’étude du comportement humain. Enfin, l’auto-efficacité partage certaines similitudes avec le locus de contrôle, mais ne doit pas être confondue avec lui en raison de ses objectifs différents. Dans l’ensemble, prendre en considération le pouvoir que les motivations internes ont sur nos activités quotidiennes apportera certainement des résultats positifs tant sur le plan personnel que professionnel.

Caractère solitaire ? C’est peut-être dans les gènes

Se replier sur soi-même, fuir les relations sociales (hors COVID), ou se retrouver systématiquement isolé sans raison apparente, le tempérament solitaire est multi-facettes et souvent lié à la dépression.

Dans l’étude de Felix R.Day – Elucidating the genetic basis of social interaction and isolation (2018)   , c’est une base de données de 500 000 personnes qui a permis d’identifier des gènes associés soit à des caractères hyper-sociables, soit des gènes associés à des personnalités solitaires.

Puis, ils ont fait l’inverse: chercher les personnes qui expriment ces gènes et vérifier leur tempérament , ce qui fut exact dans 98% des cas.

Plus que cela, cela leur a aussi permis de découvrir une corrélation de la solitude avec les risques d’obésité et de dépression.

Quel éléphant êtes-vous ?

Voilà une étude comme je les aime : différente et pleine de surprises.

On parle de psychologie animale et de cette idée que les animaux aient une personnalité, modélisable, ou tout du moins intelligible.

Pourquoi les éléphants ? Parce qu’un éléphant, ça vit vieux (80 ans), c’est sociable et ça a des capacités cognitives non négligeables.

L’étude que MartinW. Seltmann, Samuli Helle, Mark J. Adams,KhyneUMar et  Mirkka Lahdenperä ont mené est basée sur l’évaluation de 28 comportements sur 257 éléphants asiatiques en semi-captivité mais dans leur habitat naturel. L’évaluation a été réalisée pendant 2 ans (2015-2017) .

L’évaluation était faite par des cornacs (nom spécifique des personnes chargées de conduire et soigner un éléphant) avec des indicateurs du genre « L’éléphant bouge souvent, rapidement, reste peu de temps en place et souvent barrie (verbe barrir propre aux éléphants et à ma belle-mère) » , bref, il est actif ?

28 items qui une fois corrélés ont donné 3 types de personnalités cohérentes !
Attentiveness : La réponse attentive de l’éléphant à tout ce qui l’entoure.
Sociability : Interaction positive avec les autres
Agressiveness : L’agressivité, la domination.

Plus que cela, ce modèle n’est pas lié au sexe de l’animal, valide donc dans tous les cas.

Là où cela va devenir très intéressant, c’est que sur base de ce modèle il sera possible de mieux comprendre (detecter ?) des comportements ou pathologies dans les zoos…

Bref, une étude qui va servir longtemps de base à beaucoup d’autres tout aussi riches !

 

Etude : Evaluating the personality structure of semi-captive Asian elephants living in their natural habitat – Royal Society Open Science – 2017

Personnalité égocentrique ?

Il y a des personnes qui ont tendance à tout centrer sur elle-même, à tout juger, à tout orienter en fonction d’elles, de leurs intérêts : Les égocentriques et cet aspect particulier de la personnalité de tout ramener à soi. Parler de soi plus que de raison ne peut pas être un diagnostic psychologique, mais peut être le signe de détresse de la part de personnes sujettes à des émotions négatives.

C’est le résultat de l’étude de A.Tackman – Journal of Personality and social Psychology (mars 2018) où une corrélation apparaît entre les personnes dépressives, instables émotionnellement et le nombre de fois où ces mêmes personnes utilisent « je », « moi » et tous les pronoms possessifs (mon, ma, le mien etc.). Ce nombre de fois est clairement supérieur à la moyenne d’environ 30%…

Mais comme il semble que l’on dise en moyenne plus de 1000 fois par jour « je » , à défaut de compter il faudra se contenter d’écouter …

Une part de génétique dans l’empathie ?

Nous évaluons vos capacités empathiques dans notre test comme un aspect important de la personnalité humaine. L’empathie, c’est cette capacité à se représenter l’état émotionnel d’une autre personne, de lui attribuer une émotion et ainsi de comprendre ce qu’elle ressent.

L’équipe de V.Warrier a publié dans le journal Translational Pyschiatry (mars 2018) les résultats de leur étude : ils ont estimé par un questionnaire les capacités empathiques de leur échantillon tout en prélevant leur salive. Cela les a menés à l’identification de 11 régions du génome humain lié à la capacité d’empathie. Certes il reste du chemin pour comprendre dans quelles mesures et quelles manières ces liens se font, mais déjà la compréhension de certaines pathologies comme la schizophrénie ou peut-être simplement le fait d’avoir une personnalité extravertie s’éclaire un peu plus.

Instabilité émotionnelle et déménagement

Les résultats d’une étude, publiés dans le numéro de Septembre 2008 de Psychological Science, suggèrent que les traits de personnalité déterminent non seulement où les gens déménagent, mais aussi comment ils se déplacent souvent et à quelle distance ils se déplacent. Les chercheurs ont constaté que les personnes ayant une personnalité très active ont tendance à migrer, indifféremment en milieu urbain ou rurale. Les gens qui sont très émotifs sont plus susceptibles de déménager fréquemment, mais ne migrent pas très loin et ne se déplacent pas très souvent. Gens émotifs ont tendance à migrer également aux deux emplacements urbains et ruraux. Les gens avec des personnalités très sociales sont plus enclins à quitter les zones rurales pour les zones urbaines et sont plus susceptibles de migrer sur de longues distances.

Source : Markus Jokela – On the Move: Personality influences migration patterns
https://www.psychologicalscience.org/media/releases/2008/jokela.cfm

Les femmes aiment les hommes qui prennent des risques

L’expérience faite par M.D.Baker et J.K.Maner a démontré une relation positive entre la motivation de l’accouplement et la prise de risque, mais seulement chez les hommes qui avaient été exposés à des images de femmes très attractifs. En outre, la prise de risque chez les hommes a été associé à une mémoire améliorée pour les visages féminins attractifs. Aucune relation entre la motivation de l’accouplement et la prise de risque a été observée chez les hommes exposés à des images de femmes sans attrait, ni une telle relation observée chez les femmes. Cette expérience fournit la preuve que les états psychologiques associés à l’accouplement peuvent favoriser la prise de risque, que ces effets sont spécifiques et sont sensibles au contexte situationnel.

Autrement dit, la motivation copulatoire enclenche chez les hommes des comportements de prise de risque uniquement en présence de femmes qu’ils estiment attirantes.

Les femmes, elles, reconnaissent ces comportements comme  la reconnaissance de la présence d’une très belle femme.

Source : Risk-taking as a situationally sensitive male mating strategy,  Michael D. Baker, Jon K. Maner. 2008